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Ce blog n’est pas rosicrucien, martiniste ou maçonnique, mais s'intéresse à ces trois courants initiatiques et traditionnels.

dimanche 12 février 2017

La lettre G et le 2éme cerveau de l'Homme

Une avancée scientifique récente nous apporterait-elle un nouvel éclairage sur la signification de la lettre « G » symbole majeur de la Franc-Maçonnerie.

La Franc-Maçonnerie spéculative née officiellement en Angleterre en 1717 à Londres  lors de l'acte fondateur,  par lequel quatre loges, dont on ne sait si elles existaient depuis quelques jours ou de nombreuses années  se fédèrent et créent la Grande Loge de Londres et de Westminster. Par déduction la lettre « G »  signifie donc un mot en langue anglaise.  Je vous passe la liste de toutes les significations avancées. Je vous cite les principales :

Pour La tradition anglaise dite ancienne : (c'est à dire la plus récente historiquement). Elle la complète tout simplement pour en faire « GOD », c'est à dire DIEU.

La lettre « G » dans La tradition Maçonnique Française : L'initiale « G » apparaît comme l'initiale de « Géométrie », Gravitation, Gnose ...

Une nouvelle signification « Gut », (Tripes,entrailles en français) nous est donc apportée par de récentes découvertes scientifiques.

Cette interprétation doit parler à tous les maitres maçons, par le signe, par le serment de l'obligation, par l'emplacement de la lettre  « G » sur leur tablier.
Lorsque le maçon est en loge, il doit se recentrer et son centre se trouve en son ventre. Le ventre également matrice de toute vie par la femme.
 






L'étoile à 5 branches ou pentagramme est une représentation de l'Homme,à l'instar de l'Homme de Vitruve de Léonard de Vinci.
La lettre « G »au centre de l'étoile indiquerait donc le 2ème cerveau de l'Homme et donc son importance primordiale.



Il y a quelques années, les scientifiques ont découvert en nous l’existence d’un deuxième cerveau :  Notre ventre.
En effet, ce dernier contient deux cents millions de neurones qui veillent à notre digestion et échangent des informations avec notre "tête". Les chercheurs commencent à peine à décrypter cette conversation secrète. Ils se sont aperçus par exemple que notre cerveau entérique, celui du ventre, produisait 95 % de la sérotonine, un neurotransmetteur qui participe à la gestion de nos émotions. On savait que ce que l'on ressentait pouvait agir sur notre système digestif. On découvre que l'inverse est vrai aussi, notre deuxième cerveau joue avec nos émotions.
Que savons-nous de notre ventre, cet organe bourré de neurones que les chercheurs commencent à peine à explorer ?

En outre, certaines découvertes ouvrent aujourd’hui d’immenses espoirs thérapeutiques. Des maladies neurodégénératives, comme Parkinson, Alzheimer pourraient trouver leur origine dans notre ventre. Elles commenceraient par s’attaquer aux neurones de notre intestin, hypothèse qui, si elle est vérifiée, débouchera peut-être sur un dépistage plus précoce. Plus étonnant encore, notre deuxième cerveau abrite une colonie spectaculaire de cent mille milliards de bactéries dont l’activité influence notre personnalité et nos choix, nous rend timides ou, au contraire, téméraires. 




« Avoir le ventre noué, des papillons dans l’estomac », « Se mettre la rate au court-bouillon », « Se faire de la bile »… Bien avant que la réalité scientifique ne leur donne raison, les expressions populaires mettaient en avant le lien étroit entre notre ventre et nos émotions…

Aujourd’hui, nous savons que 200 millions de neurones sont présents au niveau de l’intestin et que ce système nerveux entérique communique de manière étroite avec le système nerveux central.

Plus récemment, des études ont suggéré qu’en plus de ses fonctions métaboliques et immunitaires, le microbiote intestinal prendrait également part à la communication entre l’intestin et le cerveau et influencerait le fonctionnement cérébral. Et aujourd’hui, les chercheurs se penchent sur les liens possibles entre un déséquilibre du microbiote intestinal et certains troubles psychiques : stress, dépression mais aussi maladies neurodégénératives (Parkinson, Alzheimer…).

L’intestin et le cerveau sont étroitement connectés. Le système nerveux central est en interaction permanente avec le tube digestif. Cette connexion est bidirectionnelle et se fait, avant tout, par les voies nerveuses sympathiques (nerfs splanchniques) et parasympathiques (nerfs vagues) du système nerveux autonome.
D’ailleurs, 95% de la sérotonine est produite au niveau de l’intestin et prend part aux échanges entre le cerveau et l’intestin via le nerf vague. La sérotonine est un neurotransmetteur, parfois aussi appelé « hormone de la sérénité » qui régule une vaste gamme de fonctions comme l’humeur ou le comportement.
Entre le cerveau et l’intestin, un troisième acteur s’est glissé : le microbiote intestinal qui prendrait part également à ce mystérieux dialogue.

Le 2ème cerveau et la médecine du Tao
Ce que la médecine moderne découvre depuis peu, les anciens Taoïstes, il y a plus de 4000 ans, en étaient parfaitement conscients. Pour les anciens Taoïstes, le corps humain est sous le contrôle de deux cerveaux. Le cerveau cérébral et le cerveau abdominal. Ils attribuaient aux nerfs le contrôle de l’activité corporelle. Ils associaient l’activité du système nerveux principalement à la région abdominale et ensuite, dans une moindre mesure, au cerveau.
Selon la pensée Taoïste, la perception et la génération des sentiments sont des fonctions de la région abdominale et plus précisément située au niveau du plexus solaire.
Le plexus solaire affecte tous les organes de la région abdominale. Lorsque le plexus solaire fonctionne bien, les organes ne souffriront pas du stress et des tensions. Mais lorsque l’équilibre est rompu, les problèmes se feront sentir. Selon les théories Taoïste, cet équilibre sera perturbé lorsque le cérébral, (l’esprit rationnel) se développera au détriment du viscéral, par le refoulement des émotions.
Selon le Tao, en niant leurs émotions, les humains entravent les fonctions du plexus solaire, ce qui a pour effet de perturber le fonctionnement des organes et d’écourter leur vie. Les véritables émotions se situent dans le plexus solaire plutôt que dans le cerveau. Ce dernier ne fait qu’enregistrer le souvenir d’une émotion. La civilisation moderne préconise plus le pouvoir de la raison, le raisonnement cérébral, pour réprimer les émotions. Ce qui empêche le plexus solaire de fonctionner et prépare le terrain à l’apparition de problèmes physiques et psychologiques.
Lorsque les organes qui maintiennent l’organisme en vie cessent de fonctionner normalement, les renseignements entreposés dans le cerveau deviennent confus et obscurcissent la sagesse et l’intelligence.
Finalement les découvertes du Dr Gershon et du Dr Devroede acréditent la justesse de la pensée Taoïste. 
 
La médecine traditionnelle Maya croyait également que les pensées et les émotions étaient directement ressenties et traitées dans l’axe central de l’abdomen et du plexus solaire. Ils pratiquaient le massage abdominal pour soulager les effets du stress sur l’organisme. 

On retrouve également cette approche dans l'Hindouisme, le Bouddhisme avec les chakras du Yoga.



 Thierry Ronat