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Ce blog n’est pas rosicrucien, martiniste ou maçonnique, mais s'intéresse à ces trois courants initiatiques et traditionnels.

mercredi 1 juin 2016

Liens entre les sociétés initiatiques et les Jésuites ?


Au cours d'une récente discussion entre amis, nous avons abordé un sujet très intriguant sur « le serment des jésuites » . J'ai voulu en savoir plus et dans un but de partage, vous entrainer dans ma recherche. Cet article soulève à peine le voile, de quoi je l'espère alimenter votre réflexion et susciter votre intérêt. De mon côté, la prochaine étape est la visite de la bibliothèque du diocèse de ma ville en quête d'ouvrages pouvant m'apporter plus de lumière. Si certains d'entre vous ont des éléments à ajouter, ils seront les bienvenus.

***

La Compagnie de Jésus, fondée par Ignace de Loyola, est la société secrète la plus structurée et sans doute la plus active sur la terre. C’est, en tout cas, le seul groupe qui ait réellement des pouvoirs occultes concentrés et efficaces. Cela est ignoré par la plupart des gens qui croient que les jésuites sont un ordre ecclésiastique dédié à l’éducation de la jeunesse issue de la bourgeoisie. Il est vrai que nos élites occidentales sont passées par ce moule, mais être un élève des jésuites ne fait pas de vous un jésuite. Cela vous marque tout au plus, comme une trace psychique. Les jésuites initiés, c’est tout autre chose.

« Les jésuites ont répandu dans l’Eglise les ténèbres les plus épaisses qui soient jamais sorties du puits de l’abîme. » (Blaise Pascal) 

« Les jésuites constituent la seule organisation occidentale disposant de pouvoirs occultes, à côté de laquelle les sociétés secrètes ne sont que des boy-scouts »  (Rudolf Steiner) 
« Je n'aime pas l'Institut des Jésuites. Élevé dans leur sein, je savais discerner, dès cette époque, l'esprit de séduction, d'orgueil et de domination qui se cache, ou qui se révèle dans leur politique, et qui, en immolant chaque membre au corps et en confondant ce corpus avec la religion, se substitue habilement à Dieu et aspire à donner à une secte surannée le gouvernement des consciences et la monarchie universelle de la conscience humaine. » (Alphonse de la Martine).




Sur le drapeau des jésuites il est écrit : « IUSTUM NECAR REGES IMPIOS » , juste est l’extermination des rois (des gouvernements et des dirigeants) impies. 
Le « crâne et les os » est un vieux symbole Templier qui a son origine en Egypte. En effet, chez les égyptiens,on enterre les morts en CROIX . On le retrouve en franc-maçonnerie.
C'est également l'insigne des Skull and Bones (littéralement Crâne et Os) société secrète de l'université de Yale aux Etats-Unis. Ce groupe est aussi connu par les anglophones sous les noms « Chapter 322 » et « Brotherhood of Death » (« Fraternité de la Mort »). Elle a des connexions avec la franc-maçonnerie, les Jésuites et les Illuminatis (Issus des Illuminées de Bavière).  On le retrouve sur le drapeau des pirates et plus sinistrement sur l'insigne des nazis.



Voila le décor planté, découvrons maintenant le serment secret des Jésuites.

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On sait que les Jésuites forment l'une des armées secrètes du Pape. Leur devise est bien connue : « La fin justifie les moyens » , toujours « pour la plus grande gloire de Dieu ! » Voici le texte complet du serment secret que doivent prononcer les Jésuites de haut rang.
Ce serment a été inscrit dans le « United States Congressional Record » (Journal Officiel du Congrès Américain), Archives du 62e Congrès (House Calendar # 397, Report # 1523 du 15 février 1913, pages 3215-3216. Ce serment a également été cité par Charles Didier dans son ouvrage « Subterranean Rome » (La Rome souterraine), édité à New York en 1843, traduit de l'original Français.
Le Dr Alberto Rivera, ancien Jésuite lui-même, qui s'était échappé de l'Ordre des Jésuites en 1967, a pu confirmer que le texte du serment qu'il avait dû prononcer était exactement le même que celui que nous reproduisons ici.

Quand un Jésuite de rang mineur accède à un poste de commandement, on le conduit à la chapelle d'un couvent de l'Ordre, où il se retrouve devant trois autres personnes seulement, le Principal, ou Supérieur, se tenant devant l'autel. Celui-ci est encadré de deux moines. L'un d'eux tient une bannière aux couleurs jaune et blanche, les couleurs du Pape. L'autre porte une bannière noire, où figurent une dague et une croix rouge, au-dessus d'un crâne et de deux tibias croisés, avec les lettres INRI. Au-dessous de ces lettres, figurent ces mots écrits en Latin : IUSTUM NECAR REGES IMPIOS. Une croix rouge est posée au sol, sur laquelle le postulant s'agenouille.
Le Supérieur lui tend un petit crucifix noir, qu'il prend dans sa main gauche et presse contre son cœur. Le Supérieur lui présente en même temps une dague, que le postulant doit saisir par la lame, et dont il applique la pointe contre son cœur. Le Supérieur, qui continue à tenir la dague par le manche, s'adresse ensuite au postulant :

« Mon fils, jusqu'à présent on t'a enseigné à maîtriser l'art de la dissimulation : à être un Catholique Romain parmi les Catholiques Romains, et même à être un espion parmi tes propres frères ; à ne croire aucun homme, à ne faire confiance à aucun homme ; parmi les Réformés, à être un Réformé ; parmi les Huguenots, à être un Huguenot ; parmi les Calvinistes, à être un Calviniste ; parmi les autres Protestants, à être en général un autre Protestant ; à obtenir leur confiance, et même à t'efforcer de prêcher du haut de leurs pupitres ; à dénoncer avec toute la véhémence dont tu es capable notre Sainte Religion et le Pape ; et même à t'abaisser jusqu'à te faire Juif parmi les Juifs, afin de pouvoir rassembler toutes les informations nécessaires à ton Ordre, en tant que fidèle soldat du Pape.
On t'a enseigné à planter insidieusement des semences de jalousie et de haine entre les communautés, les provinces, et les états qui étaient en paix ; à les inciter à commettre des actes sanglants ; à les provoquer à la guerre les uns avec les autres, et à déclencher des révolutions et des guerres civiles dans des pays qui étaient indépendants et prospères ; à cultiver les arts et les sciences et à jouir des bienfaits de la paix ; à te ranger aux côtés des combattants et à agir secrètement avec tes frères Jésuites qui pourraient être engagés dans la partie adverse, tout en étant ouvertement opposés à la cause que tu défends ; pour la seule raison que l'Eglise puisse toujours être du côté des vainqueurs, dans les conditions fixées dans les traités de paix, et parce que la fin justifie les moyens.
On t'a enseigné à travailler comme un espion, à recueillir tous les faits, statistiques et informations qui sont en ton pouvoir, de toutes les sources possibles ; à gagner la confiance des Protestants et des hérétiques de toutes sortes, jusque dans leurs familles ; à gagner la confiance des commerçants, des banquiers, des avocats, de ceux qui travaillent dans les écoles et les universités, dans les Parlements et les législatures, dans les tribunaux et les Conseils d'état, et dans toutes les institutions des hommes, au profit du Pape, dont nous sommes les serviteurs jusqu'à la mort.

Jusqu'à présent, tu avais reçu tes instructions en tant que novice et néophyte, tu avais servi en tant que coadjuteur, confesseur et prêtre, mais tu n'avais pas été investi de tout ce qui est nécessaire pour commander dans l'armée de Loyola, au service du Pape. Tu dois servir la durée fixée, en tant qu'instrument et exécutant, sous la direction de tes supérieurs ; car personne ne peut commander ici sans avoir consacré ses œuvres par le sang des hérétiques ; "car sans effusion de sang, personne ne peut être sauvé.
En conséquence, pour t'équiper pour ton œuvre et pour assurer pleinement ton salut, outre le vœu d'obéissance à ton Ordre et au Pape, que tu as déjà prononcé, je te demande de répéter après moi.
»


Texte du serment :

« Moi, … , en présence maintenant du Dieu Tout-Puissant, de la Bienheureuse Vierge Marie, du Bienheureux Saint Jean-Baptiste, des Saints Apôtres, de Saint Pierre, de Saint Paul et de tous les saints, armée sacrée des Cieux, ainsi qu'en votre présence, mon Père Spirituel, Supérieur Général de la Société de Jésus, fondée par Saint Ignace de Loyola, sous le pontificat de Paul III, et qui a subsisté jusqu'à ce jour ; par le sein de la Vierge, la Mère de Dieu, et par la verge de Jésus-Christ, je déclare et jure que Sa Sainteté le Pape est le Vice-Régent de Christ, et le seul véritable Chef de l'Eglise Catholique et Universelle dans toute la terre ; et que, par la vertu des clefs lui permettant de lier et de délier, clefs qui ont été données à Sa Sainteté par mon Sauveur, Jésus-Christ, il possède le pouvoir de déposer les Rois, Princes, Chefs d'Etat et de Gouvernement hérétiques, afin qu'ils soient complètement annihilés.
Par conséquent, je défendrai de toutes mes forces cette doctrine, et le droit de Sa Sainteté de détruire l'autorité de tous les usurpateurs et de tous les hérétiques, notamment les Protestants, en particulier ceux qui appartiennent aux églises Luthériennes d'Allemagne, de Hollande, du Danemark, de Suède et de Norvège, et qui sont sous l'autorité des prétendues églises d'Angleterre et d'Ecosse, ainsi que de leurs branches établies en Irlande, sur le continent américain et partout dans le monde, pour ce qui concerne toutes leurs croyances hérétiques, qui s'opposent à l'Eglise Mère sacrée de Rome. Je dénonce, et je renonce maintenant à toute allégeance à tout Roi, Prince ou état hérétique, qu'il soit Protestant ou Libéral ; je refuse toute obéissance à leurs lois, magistrats ou officiers. En outre, je déclare que les doctrines des églises d'Angleterre et d'Ecosse, des Calvinistes, des Huguenots, de tous les autres Protestants et de tous les Francs-Maçons, dont des doctrines dignes de damnation, comme sont dignes de damnation tous ceux qui ne renoncent pas à ces doctrines. Je déclare aussi que j'aiderai, assisterai et conseillerai tous les agents de Sa Sainteté, dans tous les endroits où ils pourraient se trouver, en particulier en Suisse, en Allemagne, en Hollande, en Irlande et en Amérique, ou dans tout autre pays ou territoire où je me trouverai ; que je consacrerai toutes mes énergies à extirper les doctrines Protestantes ou Maçonniques, et à détruire toute leur prétendue puissance, qu'elle soit légale ou autre. Je promets aussi et je déclare que toutes les religions sont hérétiques, pour la propagation des intérêts de notre Mère l'Eglise ; de garder secrets et privés tous les conseils de ses agents, lorsqu'ils se sont confiés à moi, et de n'en rien divulguer, ni en paroles, ni par écrit, ni de quelque manière que ce soit ; mais d'exécuter tout ce qui m'a été confié, donné ou ordonné par vous, mon Père Spirituel, ou par tout autre membre de cet Ordre sacré.
Je déclare aussi et je promets que je n'aurai jamais aucune opinion ni volonté personnelles, aucune réserve mentale, même jusqu'à la mort (perinde ac cadaver), mais que j'obéirai sans hésiter à tous les commandements que je pourrai recevoir de mes supérieurs dans la milice du Pape et de Jésus-Christ ; que j'irai dans toutes les parties du monde où je serai envoyé, dans les régions glacées du Nord, dans les jungles de l'Inde, dans les centres de civilisation de l'Europe, ou dans les endroits sauvages où vivent les tribus barbares de l'Amérique, sans murmurer ni me plaindre, mais en étant soumis dans toutes les choses qui m'auront été communiquées.
Je déclare encore et je promets que, lorsque l'opportunité se présentera, je mènerai une guerre incessante, secrète ou ouverte, contre tous les hérétiques, Protestants ou Maçons, comme on me l'ordonnera, pour les extirper de la face de la terre ; que je ne tiendrai compte ni de l'âge, ni du sexe ni de la condition sociale, et que j'accepte de pendre, brûler, détruire, échauder, écorcher, étrangler et enterrer vivants ces infâmes hérétiques ; que je fendrai les entrailles et le ventre de leurs femmes ; que j'écraserai la tête de leurs enfants contre les murs, afin d'annihiler cette race exécrable ; que, si je ne peux pas le faire ouvertement, j'utiliserai en secret la coupe empoisonnée, la cordelette de strangulation, le poignard, ou la balle de plomb, quels que soient le rang, la position, la dignité ou l'autorité des personnes, leur condition de vie publique ou privée, et comme pourront me le demander à tout moment les agents du Pape, ou le Supérieur de la Fraternité du Saint Père, de la Société de Jésus.
En confirmation de quoi, je consacre à présent ma vie, mon âme, et toute ma force corporelle à cette cause et, avec cette dague que je reçois maintenant, je signe de mon nom avec mon propre sang comme témoignage de mon engagement ; si, par la suite, je suis trouvé menteur, ou affaibli dans ma détermination, que mes frères et compagnons d'armes de la milice du Pape me coupent les mains et les pieds, me fendent la gorge d'une oreille à l'autre, m'ouvrent le ventre et y versent du soufre brûlant, avec tous les châtiments qui peuvent m'être infligés sur la terre, et que mon âme soit perpétuellement torturée par les démons dans l'enfer éternel.
Je m'engage à toujours voter pour un Chevalier de Colomb (NDE : Knight of Colombus, Ordre secret Catholique), de préférence à un Protestant, et surtout à un Franc-Maçon, même s'il faut quitter mon parti pour cela ; si deux Catholiques s'affrontent dans une élection, je voterai pour celui qui défendra le mieux notre Mère l'Eglise. Je ne conclurai aucun contrat, ni n'emploierai aucun Protestant, s'il est en mon pouvoir d'employer, ou de faire affaire avec un Catholique. Je m'efforcerai de placer des jeunes filles Catholiques dans des familles Protestantes, pour recevoir chaque semaine un rapport sur les activités privées de ces hérétiques. Je me fournirai les armes et les munitions nécessaires, pour pouvoir les utiliser quand on me le demandera, ou quand je recevrai l'ordre de défendre l'Eglise, soit en tant qu'individu, soit avec la milice du Pape.
Tout cela, moi, … , je jure, au nom de la Sainte Trinité, et du Saint sacrement que je vais maintenant prendre, de l'observer, selon le serment que je prononce. En témoignage de quoi, je prends ce très Saint sacrement de l'Eucharistie, et confirme mon témoignage par mon nom écrit à la pointe de cette dague, trempée dans mon propre sang, en le scellant en présence de ce Saint sacrement.
»

(Il reçoit ensuite l'hostie du son Supérieur, et écrit son nom à la pointe de sa dague, trempée dans son propre sang, après l'avoir prélevé au-dessus de son cœur).

Le supérieur: « Tu te tiendras à présent sur tes pieds et je t’enseignerai le catéchisme nécessaire pour que tu te fasses connaître à tout membre de la Société de Jésus appartenant à ce grade.

En premier lieu, en tant que Frère Jésuite, tu feras avec un autre Frère, le signe ordinaire de la croix comme n’importe quel catholique romain le ferait ; ensuite l’un de vous croise ses poignets, paumes des mains ouvertes, l’autre croise ses pieds l’un par-dessus l’autre; le premier pointe de son index droit le centre de sa paume gauche, tandis que l’autre de son index gauche pointe le centre de sa paume droite, puis le premier de sa main droite fait un cercle autour de sa tête, en la touchant; ensuite l’autre de l’index de sa main gauche touche le côté gauche de son corps juste sous son cœur, puis le premier de sa main droite mime le geste de trancher la gorge de l’autre, puis l’autre de sa main droite fait le geste de couper à la dague l’estomac et l’abdomen du premier.

Le premier dit alors IUSTUM ; l’autre répond NECAR ; puis le premier dit REGES, et l’autre répond IMPIOS. Le premier va alors présenter un petit morceau de papier plié d’une façon particulière quatre fois, que l’autre va couper longitudinalement en l’ouvrant, on trouvera le nom IESU écrit sur la tête et sur les bras trois fois. Ensuite vous donnerez et recevrez les questions et réponses suivantes. »


Q : D’où venez-vous?
 R : Des rives du Jourdain, du calvaire, du Sain-Sépulcre et pour finir de Rome.
Q : Qui servez-vous?
R : Le saint Père de Rome, le Pape, et l’Église catholique Romaine universelle partout dans le monde.
Q : Qui vous commande?
R : Le successeur de saint Ignace de Loyola, le Fondateur de la Société de l’Église ou Soldats de Jésus-Christ.
Q : Qui vous a reçu?
R : Un vénérable homme aux cheveux blancs.
Q : Comment?
R : Avec une dague nue, et moi m’agenouillant sur une croix sous les drapeaux du Pape et de notre Ordre Sacré. Q : Avez-vous prêté serment?
R : Oui, de détruire les hérétiques ainsi que leurs gouvernements et dirigeants, et de n’épargner personne quel que soit l’âge, le sexe ou la condition. D’être comme un cadavre sans aucune opinion ou volonté par moi-même, mais d’obéir implicitement à mes supérieurs pour toutes choses sans hésitation ni murmure.

Q : Le ferez-vous?
R : Oui.
Q : Comment voyagez-vous?
R : Dans la barque de Pierre le pêcheur.
Q : Où voyagez-vous?
R : Aux quatre coins du globe.
Q : Dans quel but?
R : Pour obéir aux ordres de mon Général et de mes supérieurs, et exécuter la volonté du Pape, et accomplir fidèlement les conditions de mon serment.

Alors, va partout dans le monde, et prends possession de toutes les terres au nom du Pape. Celui qui ne l’acceptera pas en tant que Vicaire de Jésus et de son Vice-Régent sur Terre, qu’il soit maudit et exterminé.

***

Admettons que ce serment a de quoi nous interpeller, certains plus que d'autres.
Les châtiments du renégat Jésuite sont comparables à ceux dont on menace l’initié dans certains ordres initiatiques, ce qui tendrait à confirmer à l’évidence l’origine réelle de la Franc-maçonnerie moderne dont on voit mal les adeptes, bourgeois, libre-penseurs, inventer de telles menaces pour eux-mêmes.
Dans son texte « Les Jésuites chassés de la maçonnerie, et leur poignard brisé par les maçons » édité en 1788, Nicolas de Bonneville l'auteur, accuse ouvertement les Jésuites d'être les fameux Supérieurs Inconnus et ceci à grand renfort de preuves numérologiques et cryptographiques très curieuses. 

Au XVIIIème siècle, beaucoup de membres du clergé participaient aux travaux des loges. Ce n’est que vers 1738, avec la première condamnation papale, que les jésuites se mirent à combattre la Franc-Maçonnerie. Depuis la Première Guerre Mondiale, on assiste à un rapprochement entre les jésuites et les maçons. (Père Berteloot). Au cours de l’histoire, les contacts entre la FM et les jésuites furent, malgré tout, très nombreux. Selon certains, le 18éme degré de Rose-Croix de la FM serait inspiré par les jésuites qui introduisirent le mysticisme dans la FM. L'écrivain René Fulop-Miller soutient la thèse que les jésuites ont cherché à utiliser la FM en Angleterre pour remettre sur le trône les Stuarts catholiques. Il accuse également les jésuites d’avoir introduit par le chevalier Ramsay les Hauts degrés d’inspiration catholiques. Ramsay servit avec dévouement la cause des Stuarts et influencé par les jésuites, il tenta d'y rattacher le rétablissement du catholicisme en Angleterre, au moyen de la Franc-maçonnerie, sous le voile templier. Dans ce but, et en dehors de la véritable Maçonnerie, il créa, en 1728, son premier système, composé de ces trois grades :

1. L’Ecossais,
2. Le novice,
3. Le chevalier du Temple.

Ce nombre fut porté à sept en 1736, année de l'institution de la Franc-maçonnerie en Ecosse.

Ramsay donna à ses grades le nom de son pays et depuis lors, presque tous les grades qui furent inventés prirent le nom d'écossais, quoique inconnus en Ecosse. De là aussi la Maçonnerie dite écossaise et les loges, mères-loges, grandes-loges, prétendues écossaises.
Ce système, composé sous une inspiration jésuitico-templière et qui avait de l'analogie avec la situation des Stuarts, fut rejeté parla Grande-Loge d'Angleterre, en 1728, peut-être parce que ses membres étaient en grande partie partisans de Charles Ier, mais sans doute aussi parce que alors le bon sens maçonnique se refusait à reconnaître pour vrais des grades étrangers au but primitif et général de l'institution.

Le 16 juillet 1782 a lieu la Réunion du Grand Convent Général de la Franc-Maçonnerie à Wilhemsbad, sous la direction du Duc de Brunswick. Ce convent avait pour objet de décider du sort des loges templières en opposition avec les loges martinistes. Les jésuites furent accusés de l’orientation des loges templaristes qui furent dès lors dissoutes. Pour l'anecdote, ce sont les jésuites qui poussèrent à l’arrestation de Cagliostro, Grand Cophte de la Maçonnerie Égyptienne.

Les jésuites tirent-ils les ficelles ?  Comment prennent-ils le contrôle ? Rien de plus simple. Ils entrent dans une organisation comme le ferait n’importe quelle personne intéressée, et une fois dans la place, ils deviennent les meilleurs et les plus dévoués, jusqu’à prendre naturellement les commandes de l’organisation qu’on leur livre les yeux fermés tellement ils sont devenus indispensables pour l’administration, les finances, etc. Cela devrait éveiller l’intérêt des membres de groupes qui ont pressenti que leur mouvement avait mystérieusement dévié depuis son origine. C’est souvent signé : « Beatus Ignatius » (« signé Ignace »). Selon certains sources, ce sont eux qui auraient rédigé en 1754, les 25 premiers degrés du Rite Ecossais de Franc-Maçonnerie, depuis le Collège de Clermont, qui devint le Collège Louis Le Grand, à Paris.
Nous savons également qu' Adam Weishaupt, fondateur des « Illuminés de Bavière »  était jésuite et maçon. 

La France fut le berceau de la Société des Jésuites. En effet, celle-ci fut fondée le jour de l'Assomption 1534, dans la chapelle de Notre-Dame de Montmartre. On pourrait écrire simplement ceci : le 15 août 1534, sept individus se retrouvent dans une chapelle située au flanc de la colline de Montmartre et s'y engagent à une action commune qui débouchera sur l'approbation pontificale d'un nouvel institut religieux, la Compagnie de Jésus.
La France fut aussi la foyer d'une multitude de Sociétés Secrètes telles que les Rose-croix et la Franc-maçonnerie. Ces ordres sont-ils sous le contrôle invisible des Jésuites pour atteindre leur but d'une domination mondiale de la Papauté ?
Ce fut dans le but de cet idéal que fut formé sous leur instigation en 1882, l'organisation des Chevaliers de Colomb, afin que tous puissent servir aux intérêts du Vatican et à la plus grande gloire du pape noir.


Depuis près d'un demi-millénaire, ils ont investis tous les pans de la société à l'échelle mondiale.
Selon le Dr. Rivera, ancien jésuite, ils œuvrent secrètement et continuellement à atteindre deux objectifs majeurs pour l’Institution Catholique Romaine :
Le Pouvoir Politique Universel
et une Eglise universelle.

Nous comprenons alors pourquoi l'évolution de la culture humaine, sa philosophie, sa religion et sa science, constitue un système de lavage de cerveau. On veut empêcher que les êtres incarnés découvrent que la porte de leur cage est grande ouverte. Cette porte, c’est celle du cœur. C’est le désir de liberté absolue. Celui qui la cherche sincèrement la trouve nécessairement.

Le silence est la vertu par excellence. Le propre du sage est de se taire, tout en gardant : l’esprit, le cœur et les yeux ouverts.



Thierry Ronat 

2 commentaires:

  1. Les illuminati sont de vrais jésuites et vice-versa. Il ne peut pas en être autrement. Les jésuites ont fondé le célèbre ordre des Illuminés de Bavière qui est devenu un leurre pour les amateurs de curiosités initiatiques. Si cet ordre était vraiment une société secrète, vous ne le connaîtriez pas. Car ce qui est vraiment secret demeure secret. Par contre, l’ordre intérieur des jésuites est une véritable société secrète.

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  2. Je partage ton analyse, les véritables sociétés secrètes et les ordres intérieurs sont invisibles aux yeux du monde profane, ce sont eux qui dirigent dans l'ombre les sociétés et ordres "déclarés" dont les membres ne connaissent rien de ces filiations invisibles et des réels objectifs.

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