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Ce blog n’est pas rosicrucien, martiniste ou maçonnique, mais s'intéresse à ces trois courants initiatiques et traditionnels.

mardi 28 octobre 2014

Manifesto : Appellatio Fraternitatis Rosae Crucis 1614-2014



En 1614, les Rose-Croix sortirent de leur anonymat en publiant la Fama Fraternitatis. Quatre siècles plus tard, nous, députés du Conseil suprême de l’Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix, en appelons aux hommes et aux femmes de bonne volonté, afin qu’ils se joignent à nous pour oeuvrer à la réconciliation de l’humanité avec elle-même, la nature et le Divin. C’est pourquoi nous plaçons cette Appellatio sous les auspices de la spiritualité, de l’humanisme et de l’écologie... 

Une agréable présentation par vidéo, c'est : ICI

Pour accéder au fichier Pdf, c'est : ICI


samedi 18 octobre 2014

Blogs maçonniques : Génial ! Panorama de l’activité d’une sélection de blogs indépendants.






 D’un seul coup d’œil et en plusieurs clics, découvrez les dernières mises-à-jour de sites et blogs gratuits et indépendants, qui inscrivent la pluralité et le respect des différences dans une charte virtuelle, qui leur interdit les attaques ad nominem, les polémiques stériles, les pseudos infos de caniveaux.

Ceci ne remplace pas, bien évidemment, les blogs et sites d'informations qui gardent toute leur spécificité, mais contribue à élever leur notoriété et favoriser leur consultation.

Ce travail est le fruit du blog de Midi à minuit, tenu par notre ami Guizmo : ICI



Pour consulter le panorama (n’hésitez pas à le figurer en raccourci sur votre bureau), c’est : ICI


jeudi 16 octobre 2014

Universalité du Rite Écossais Ancien et Accepté, par Laurent Jaunaux.





Publié il y a dix ans à l’occasion du bicentenaire du rite (N° 14 d’Acta Maçonnica) et mis en ligne, aout dernier, sur le site Franc-maçonnerie française : ICI
Cet article de fond de Laurent Jaunaux mérite une attention particulière qui aura peut-être échappé en plein milieu des vacances.

Sa protection (efficace, à moins de faire une capture d’écran, ce à quoi je me refuse) empêche tout copié-collé d’un extrait et il m’appartient de respecter scrupuleusement cette disposition.

 Le lecteur, le chercheur-cherchant, sera captivé par cette étude rédigée sur un mode-non-universitaire, ce qui n’est pas pour me déplaire en ces temps houleux où chaque ténor tient à bien marquer sa différence comme un matador d’exception dans l’arène ; Il y en a d’excellents, en principe de valeur inversement proportionnelle à leur égo, c’est ainsi, vivons avec mais sans nous laisser abuser, voire même intoxiquer pour rester courtois…

En quelques pages, Laurent Jaunaux nous livre l’essentiel sans fard ni paillettes, nous convainc que le rite « alliant évolution et tradition » est celui le plus pratiqué car il demeure le gardien d’une « tradition héritée des Chevaliers et des Bâtisseurs de Cathédrale » !  

Pour ma part, je regrette l’impasse faite (mais c’est récurrent chez tous les auteurs, à l'exception d'Alain Bernheim) sur l’expression américaine du REAA, le rite de Cerneau mis à l’écart (malheur aux perdants), en plein renouveau (et de réhabilitation)  y compris sur notre vieux continent. De bonne souche, son Suprême Conseil est actif, éloigné du tapage médiatique.

C’est donc avec un vif plaisir que Réflexions sur 3 points vous invite a prendre connaissance de ce magnifique morceau d’architecture, c’est : ICI 



 Du même auteur, lire son éditorial du 12 ocotbre 2014, dans Franc-maçonnerie française, Écossisme ? Késaco ?: ICI

Le site de Laurent Jaunaux, c'est : ICI 

Acta maçonnica est l'organe officiel de la G.L.R.B., soit Grande Loge Régulière de Belgique, ICI

lundi 13 octobre 2014

Et voici le 35° numéro de Franc-Maçonnerie-magazine !





Un must ce numéro dont vous trouverez ci-après le sommaire !

Retenons l’interview de Patrick Devos, vice-président de la Fondation du Grand Orient de France, dont l’œuvre toute discrète est remarquable, l’article courageux de Henri Pena-Ruiz s’interrogeant sur les avantages et les dérives du progrès, l’humanisme raisonné d’Alain Pozarnik traitant des origines initiatiques de la Bible, mais c’est une fois encore le superactif Pierre Mollier qui [ne]nous surprend [plus] par son abord d’un sujet qui fâche souvent : la chevalerie et ses incursions dans la franc-maçonnerie :

En premier de couverture, Des chevaliers aux francs-maçons […] Légendes mystérieuses d’une filiation. Et enfin, bonheur suprême, cette fois - les frustrés seront enchantés -un article de fond sur…8 pages, ornées de belles vignettes.

« Les loges du XVIII° siècle sont une réalité complexe, polymorphe… et paradoxale. Elles abritent à la fois les échos des idées nouvelles et les vestiges de traditions séculaires. Après les grades d’Apprenti, Compagnon et Maître, plus ou moins hérités de la maçonnerie de métier, les Frères poursuivent leur chemin initiatique au travers de « hauts-grades ». Outre un contenu ésotérique, beaucoup de ces hauts grades ont une forte dimension chevaleresque. Chevalier d’Orient, Chevalier du Soleil, Chevalier Kadosh… ces rituels ont profondément marqué de leur empreinte la franc-maçonnerie La plupart des régimes maçonniques en sont venus à s’organiser sur le modèle de la chevalerie, voire à se transformer en ordres de chevalerie. D’autant que cette dimension chevaleresque a aussi touché les grades symboliques comme en témoignent la consécration au grade d’Apprenti ou la remise du cordon au grade de Maître. C’est pourquoi la question de la chevalerie est un vrai sujet pour mieux cerner et comprendre la nature de la franc-maçonnerie ». Pierre Mollier

Au sommaire, hors les rubriques habituelles :

- Interview de Patrick Devos, Vice-président de la fondation du Grand Orient de France.
- Le devoir de mémoire, par Jean Moïse Braitberg.
- Des chevaliers aux franc-maçons, par Pierre Mollier.
- La triple fratricide du Maréchal Soult, par Eric Burst.
- Le député, par Magali Aimé.
- Le Temple de Mulhouse et son mobilier empire, par Ludovic Marcos.
- Les origines initiatiques de la Bible, par Alain Pozarnik.
- Le progrès est-il toujours souhaitable ?, par Henri Pena-Ruiz.


FRANC MAÇONNERIE magazine, c’est : ICI  

jeudi 9 octobre 2014

Les nouveaux alchimistes : Bourges, les 9 & 10 novembre 2014



La matière dans tous ses états : transmutations et énergie du vide

Les nouveaux alchimistes

9-10 Novembre 2014


Arts transmutatoires et arts du feu, hommage à l’Adepte 
« Paru en 1925, Le mystère des cathédrales, de Fulcanelli, nous introduit en différentes «demeures philosophales», dont l'une sera au centre de notre colloque : un édifice construit à Bourges aux alentours de 1500, l'hôtel Lallemant. Après nous avoir fait visiter la salle à manger au plafond cloi­sonné et à la haute cheminée aux armes de Louis XI et d'Anne de Bretagne, Fulcanelli nous invite à franchir le seuil de la cha­pelle abritant le superbe bas-relief qui lui inspire quelques ré­flexions: «La fable de la Toison d'Or, écrit-il, est une énigme complète du travail hermétique qui doit aboutir à la pierre philosophale. Dans le langage des Adeptes, on appelle Toison d'or la matière préparée pour l'OEuvre, ainsi que le résultat fi­nal. Ce qui est très exact, puisque ces substances ne se diffé­rencient qu'en pureté, fixité et maturité. » 

Programme

Colloque inter disciplinaire

  • 1 - Les intervenants :

Roland Narboux,
ancien maire adjoint de Bourges

Bourges et ses secrets

Bourges, c’est la Capitale des alchimistes pour les uns, c’est la Cité Première pour d’autres, c’est aussi une importante ville que l’on peut qualifier de philosophale.
Les preuves existent pour qui veut bien les voir, c’est à dire ôter ses préjugés, ses passions et rechercher le chemin qui peut mener à une certain vérité, sans toutefois être certain de l’atteindre.

Bien entendu, les écrits de ces époques du XV ième et XVI ième siècles sont partis en fumée, dans les archives détruites de la maison commune des échevins ou du palais de l’archevêché beaucoup plus tard, ou encore dans les eaux de la Seine pour quelques témoignages écrits. Alors il reste la pierre et les centaines de sculptures qui ne demandent qu’à délivrer leur message hermétique. 
Bourges, c'est une cité qui "sent le soufre" avec la rue de l'Alchimie, et ce quartier au pied de la Cathédrale qui comprend la rue du Mauvais Secret, la tour du Diable ou la rue du Puits Noir. La rue de l’Alchimie, qui véhicule une belle légende ou une réalité, mais qui n’est pas l’essentiel, sauf à penser que dans les années 1520, le Grand Oeuvre était une préoccupation particulière de certains milieux berruyers.

Mais deux importants édifices le Palais Jacques Coeur et l'Hôtel Lallemant,  retiennent notre attention, et Fulcanelli ne s'y est pas trompé lorsqu'il vint a Bourges pour écrire ses deux ouvrages sur le Grand Oeuvre.

Le Palais Jacques Coeur et ce personnage fabuleux qui maniait l’or et l’argent comme nul autre pareil, et sa demeure, construite à l’apogée de sa puissance comporte tant de symboles hermétistes incontournables et d’autres à doubles sens, que l’on peut analyser comme pouvant êtres proches des préoccupations des alchimistes.

Enfin, et surtout, l’Hôtel Lallemant et ses nombreuses sculptures au style issu de la Renaissance italienne. A lui seul il mérite un détours tant il est riche de symboles aussi bien de l’emblématique classique que de la plus pure tradition alchimique. La cour et ses dauphins, ses aigles, ses têtes de morts et bien entendu ses chimères. Les couloirs et escaliers avec le grand Alchimiste qui accueille le visiteur comme l'écrit Fulcanelli, et bien entendu ce chef d’oeuvre constitué par le plafond alchimiste de l’Oratoire, avec ses 30 caissons et sa crédence.

Il reste encore tant à déchiffrer à Bourges, comme certaines caves et leurs sculptures bien mystérieuses, comme celles du bas de la rue Bourbonnoux ou encore cette salle souterraine ronde sous la rue actuelle Molière avec ces personnages bien mystérieux sculptés dans la pierre et dont la signification n’est pas toujours évidente.

Chacun, profane ou spécialiste peut aussi en étudiant cette cité Première faire des découvertes et faire avancer notre connaissance sur le Grand Oeuvre ou sur l’emblématique.


Bernard Chauvière 
 Auteur, illustrateur et graphiste, ancien élève d’Eugène Canseliet

Des conditions nécessaires au succès du premier œuvre 

En alchimie,  écrit Fulcanelli, ce que l'on connaît le moins c'est le début. La résolution parfaite et les difficultés inhérentes au premier œuvre, conditionnent la bonne marche des opérations subséquentes.
C'est une lapalissade. Mais, combien de prétendus alchimistes proclament l'inutilité de cette opération qui change tout , et convertit le plomb en Saturne des Sages à savoir l 'assation ? Eugène Canseliet ne s'est pourtant pas fait faute d'insister sur ce point essentiel du Grand Œuvre!!  Et ce n'est pas parce que certains n'ont pas réussi à résoudre le problème que pose l'assation que celle ci est une invention d'Eugène Canseliet !
Assation, conjonctions, séparations, purifications, le programme du premier œuvre on le voit est vaste. En conséquence nous essaierons dans le respect de l'obédience et à la lueur de notre modeste savoir et de notre expérience d'apporter aux curieux aux passionnés de la Science d'Hermès, une réponse à leurs interrogations.

Pierre Alexandre Nicolas 
 Géobiologue, directeur des éditions ARCADIS

Fulcanelli : Symbolisme, Science et Alchimie

Fulcanelli s'est fait connaître au travers de sa formidable interprétation sur le symbolisme des Cathédrales et de Demeures en lien avec des Alchimistes. Les ouvrages de Fulcanelli nous laissent un ensemble d'éléments qu'il convient d'aborder en détail pour en tirer la « substantifique moëlle ». On pourra ainsi trouver un ensemble d'informations, au cœur de ses textes, sur un  Fulcanelli homme de science, passionné de l'histoire secrète de la France, grand connaisseur des symboles et de la littérature alchimique classique mais surtout un homme né autour des années 1840 qui aura connu en détail les restaurations de la Cathédrale de Paris par Violet Leduc et Geoffroy Dechaume et qui a obtenu la Pierre Philosophale ! Nous chercherons à comprendre dans quelle tradition vient se placer l'étude de Fulcanelli sur le symbolisme des cathédrales, par un Fulcanelli, homme de Science et Alchimiste...


Pascal Bouchet 
Auteur et conférencier

Fulcanelli et la voie du Fou ou le Mercure alchimique

Nous allons aborder ici l’arcane sans nombre plus connu sous le terme de Mat ou encore du Fou. Celle-ci représente le mercure en alchimie surnommé aussi le fou et le pèlerin du Grand-Œuvre, d’autres le nomment le serviteur ou l’esclave fugitif. C’est lui le personnage principal du magistère alchimique qui va parcourir toutes les  étapes des transmutations représentées par les 21 autres arcannes du tarot. Certains n’hésitent pas à comparer le voyage allégorique du mercure à l’artiste qui parcoure sa quête alchimique afin d’acquérir le miroir de l’Art,  dans lequel il pourra voir Dieu qui se regarde. Qui est le pèlerin, qui est l’esprit divin en nous ?  Seul le chemin dira. Ainsi nous verrons le rapport entre le pèlerin ou le mercure et le chemin symbolisé par l'antimoine ou encore le rapport de l'esprit et la matière. L'artiste qui ouvre la matière pour la transmuter dans le Grand ouvre, n'est rien d'autre que le pèlerin qui ouvre sa voie en la parcourant. A travers, ce fou symbole aussi de l'esprit, nous aborderons la symbolique de la voie du fou connue chez les bouddhistes, les chamans, les soufis, et les alchimistes.

Bruno Tosi
  Maitre verrier, Fournisseur des Monuments Historiques et Bâtiments de France. Maître de stage agréé classes de patrimoine, CERFA...

Au cours de son intervention Bruno Tosi abordera les sujets suivants :
Les transmutations naturelles de la matière "inerte" notamment  par l'activité volcanique permettant d'obtenir différentes familles de verre, l'obsidienne, par exemple.
L'activité humaine de fabrication du verre. Comment la cuisson à haute température de matériaux basiques tels que le sable, la cendre, le sel et le plomb permet d'obtenir du verre et du cristal.
L'apport des métaux pour la pigmentation: le rouge à l'or et au cuivre, le bleu de cobalt, le jaune à l'argent, le Bleu de Chartres, les pierres semi-précieuses. Le verre élément vivant, les modifications de la structure et de la pigmentation au fil du temps, la quatrième dimension, parallèlement à l'évolution des minéraux.
Le filtre coloré qui transforme la lumière profane en lumière sacrée thérapeutique.  Il s’appuiera aussi sur des grimoires, tels que les écrits du Moine Théophile sur l'art de la verrerie (XIIIème siècle), "les secrets de l'art de la verrerie de Jean Haudicquier de Blancourt et quelques autres ouvrages rares tirés de sa bibliothèque personnelle.

Les vitraux de Chartres sont célèbres pour leur bleu « alchimique » dont le secret précis de fabrication est resté l’apanage des grands maîtres verriers. Présentation illustrée par des projections.

Philippe Roy
 Docteur en histoire des religions, Université Toulouse II Le Mirail
UFR Histoire, Arts et Archéologie
Attaché de recherche au laboratoire P.L.H. (Patrimoine-Littérature-Histoire) équipe ERASME
Chargé de cours à l'UFR d'Histoire

 Le Rebis ou la double nature de la quête alchimique

Les études hermétiques ont bénéficié depuis 60 ans des travaux de A-J. Festugière qui a effectué à partir des originaux grecs une traduction toujours actuelle du Corpus Hermeticum et publié sa vaste étude sur « la révélation d’Hermès Trismégiste ».
Dans cette œuvre, le mot « révélation » prenait un sens nouveau et important qui plaçait dès l’époque alexandrine l’hermétisme dans sa bipolarité ; une bipolarité qui n’était pas dualité dans le sens d’une opposition, mais bien plutôt une « chose double » dans laquelle confrontation équivaut in fine à conjonction.
L’hermétisme  a de fait développé une pensée moniste face au dualisme gnostique et face au christianisme néoplatonicien de Clément d’Alexandrie et d’Origène en opposant au monde démonisé et au destin tragique de l’homme dans ce monde un chemin de conjonction qui donne un corps à l’esprit et un esprit aux corps simples.
La double nature de la quête hermétique est matérielle et spirituelle : matérielle par projection et spirituelle par sublimation. Pour saisir la polysémie de la double nature de cette quête on doit faire un retour aux fondements de l’hermétisme alexandrin, né lui-même d’une double source : une jonction des techniques opératives de l’Égypte ancienne et de la philosophie sapientielle grecque, le tout sous l’impulsion d’une transcendance que l’expression « révélation » du titre de Festugière ajoute aux deux termes qui l’enclosent.
Entre esprit immanent et matière, la transcendance ouvre donc un champ intermédiaire et médiateur. C’est ce troisième terme, la médiation, qui instruit le mécanisme de la projection et de la sublimation. On en retrouve la vertu dynamique dans la formule oxymorique de « corps spirituel » : un rebis.
Entre pratique et spéculation, plomb et or, se trouve le mystère de la médiation : le chemin, la quête qui, au-delà de son propre athanor, consacre l’alchimie


Johan Dreue
Historien et auteur conférencier, ingénieur en neuro-sciences, prix Innova 1987, chercheur

De qui Fulcanelli est-il le nom ?

Organisateur du précédent colloque en la mémoire d’Eugène Canseliet en 1999 au grand amphithéâtre de la Sorbonne, Johan Dreue s’était tenu jusque là dans une stricte réserve. Aujourd’hui après un silence de plus de 15 ans et à l’issue de vingt années de recherche, il se décide à rompre le silence qu’il s’était jusque là imposé pour mettre à la disposition du public averti ses travaux. Loin du Golem littéraire forgé par les nombreuses interprétations fantaisistes d’auteurs en quête de sensationnel à bas coût, c’est le visage d’un homme de science qui va émerger et prendre corps pour succéder à la figure jusque là restée dans l’ombre de l’Adepte. Rendre visible l’invisible c’est aussi  témoigner que derrière l’homme de l’Art il y eut un savant de chair et de sang qui explique, commente  et rend compte de ce qui fut écrit dans le corpus fulcanélien. A ce double travail d’écriture correspond ce double travail de lecture.  Dans cette intervention seront exposés les sources de ce travail allant des références croisées aux archives privées en passant par le sens de l’Ecu final dont la réplique a été laissée à la vue de tous dans l’un des monuments les plus prestigieux de la République. Tel un Re-bis l’homme total prend forme et dessine une vision nouvelle  qui ne peut laisser indifférent les disciples qui se sont confrontées à ces deux chefs d’œuvres que sont le « Mystère des cathédrales » et « les Demeures Philosophales ».


Dr. Jean-Paul Biberian

Ingénieur en physique nucléaire et électronique, docteur-ingénieur et docteur ès science, Jean-Paul Biberian a travaillé pendant de nombreuses années sur les propriétés physico-chimiques des surfaces des métaux et semi-conducteurs en France et aux Etats-Unis. En 1982 il fonde la société Luminy-Instruments qui développe de l'instrumentation d'analyse de surface. C'est à cette période qu'il dépose trois brevets dont deux sur les écrans plats à micro-pointe. Depuis 1993 les domaines de la Fusion Froide et des transmutations biologiques le passionnent. En 2004, il en organise la conférence internationale à Marseille, où 170 chercheurs de 20 pays ont participé. 

Transmutations naturelles à basse énergie

La première découverte scientifique de la transmutation d'un élément en un autre a été faite par le savant chimiste français Vauquelin en 1799. Il avait donné à manger de l'avoine à des poules, et avait analysé le calcium et le silicium contenu dans les graines et les excréments et les œufs. Il constata que le calcium avait augmenté et le silicium avait baissé. Cette observation a ensuite été reproduite par d'autres scientifiques avec d'autres systèmes, en particulier Louis Kervran. Récemment, le chercheur Ukrainien Vladimir Vysotskii a montré avec des méthodes modernes d'analyse la transmutation du manganèse en fer au cours du développement de bactéries. Il a aussi montré la diminution de la radioactivité du césium-137 avec des bactéries.

Depuis plus de 25 ans des centaines de chercheurs dans le monde travaillent sur la découverte des professeurs Stanley Pons et Martin Fleischmann de la fusion froide, c'est-à-dire la production d'énergie par réaction nucléaire à basse température. Au cours de réactions de fusion froide, il y a non seulement production d'énergie d'origine nucléaire, mais aussi observation de transmutations. L'exemple le plus frappant est celui du chercheur Japonais Yasuhiro Iwamura travaillant chez Mitsubishi qui a montré la transmutation du strontium en molybdène en faisant diffuser du deutérium à travers une multicouche de palladium et d'oxyde de calcium. D'autres chercheurs ont également montré la production d'hélium à partir de deutérium.

Au cours de cette conférence, je rappellerai également mes travaux sur les transmutations biologiques au cours de la germination de graines de blé et d’avoine, mais aussi avec des bactéries et des cellules embryonnaires de souris. Par ailleurs, je montrerai les résultats de l'analyse isotopique de pièces d'argent alchimiques provenant du musée de Nuremberg en Allemagne.

  • 2 - l'organisateur :


Arl
Règlement à l’ordre de : ARL

4, place de la Mairie
38490 Granieu
FRANCE

                                                         
            Courriel :   contact@toysondor.com


  • 3 - le lieu :

MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE DE BOURGES


c'est ici :








lundi 6 octobre 2014

Une tombe correcte pour Gérard Kloppel ?






Effectivement, il ne s’agit pas d’une restauration puisqu’avant, il n’y avait… rien, au point que certains qualifiaient sa dernière demeure de dépotoir !

Assurément, ce qui a été fait (dans l’attente d’une véritable pierre tombale) est pour certains,  discutable (et affaire de gout), mais ce qui ne l’est pas, c’est que les promoteurs de cette initiative ont eu le courage, la volonté et la reconnaissance pour l’édifier : belle leçon à tous ceux qui s’offusquaient sans rien faire d’autre que de se répandre en indignations, interpellations et même diffamations !

Nous nous étonnons (tout de même) de cette composition croix+équerre+compas qui nous parait pour le moins...inopportune !
 
Réflexions sur 3 points s’en était fait l’écho à l’époque, sans pour autant semblait-il, à réveiller les consciences et/ou les mémoires…

Un cérémonie (avec l’approbation de la famille) a eu lieu pour le 6°anniversaire (5 octobre) de sa disparition et la presse locale s’en est fait un large écho :  

  Source : La Provence

 Pour rappel, notre biographie dans la série Grandes figures du passé : ICI


vendredi 3 octobre 2014

Exit la G.L.E.D.F., place à la G.L.E.R.D.F : La Grande Loge Egyptienne Régulière de France





En date du 10 mai 2014 lors du convent de Cannes, le Souverain Sanctuaire validant sa modification de nom, la Grande Loge Egyptienne Régulière de France proclamait sa régularité par la voix de son nouveau Grand Maître, Richard Marty, élu à l'unanimité.

Une page s’est définitivement tournée après des années de contestations, de procès et d’excommunications. Il n’appartient pas à Réflexions sur trois points de les commenter, encore moins de les juger, mais tout simplement de rapporter avec objectivité l’actualité au fil des événements, sans parti-pris et en toute indépendance.

Son nouveau Grand-Maître, en se référant à la Déclaration des droits de l’homme et des constitutions d’usage dans la franc-maçonnerie universelle, proclame que :


La Grande Loge Egyptienne Régulière de France, institution humanitaire et philosophique a pour base essentielle la croyance en une Puissance Suprême exprimée et invoquée sous le nom de GRAND ARCHITECTE DE L’UNIVERS ou SUBLIME ARCHITECTE DES MONDES.
Elle a pour, objet l’application de l’ART ROYAL.
Elle n’impose aucune limite à la libre recherche de la VERITÉ, et c’est pour garantir à tous, cette liberté qu’elle exige de tous, la tolérance.

Richard Marty, Grand-Maître


Un nouveau site (en cours de construction) confirme par les quelques éléments mis en ligne à ce jour,  la détermination  de la GLERDF à affirmer sa totale indépendance et la volonté de maçonner dans la paix, l’amour et la fraternité.

Le site de la GLERDF, c’est : ICI

Ajout du 22.10.2014 :


Lu sur le net, cette intervention de Jean-Pierre Marty, qui clarifie et devrait mettre un terme à un début de polémique (voir commentaires) :

Une petite explication sur le mot Régulière, Régularité, c’est-à-dire une R :.L :. qui travaille A.L.G.D.G.A.D.L.U ou A.L.G.D.S.A.D.M. avec la présence des Trois Grande Lumières, qui respecte les Droits de l’Homme, et reconnaissance dont on ne sait par Qui !!! et ce Qui d’où détiendrait-il ce pouvoir ?? . Les rituels sont bien explicites : Mes SS :. et FF :. me reconnaissent comme tel…. JPM 3-33 Premi...er Grand Surveillant National